J'ai indiqué lors de la discussion générale que l'article 7 se trouve véritablement au coeur de ce projet de loi, et reprend – heureusement ! – ce qui constituait l'innovation majeure de la loi Fillon de 2005. Dans un monde où tout va très vite, parfois trop vite, la réduction des inégalités passe par l'acquisition d'un socle commun de connaissances et de compétences indispensables.
Depuis l'introduction de l'obligation scolaire, les principes d'égalité des chances et d'égalité de traitement ont guidé les politiques éducatives pour éviter les échecs. C'est bien là le but même de ce socle. Son contenu ne doit naturellement pas se substituer aux programmes des écoles et des collègues : nous sommes d'accord sur ce point, et je me réjouis même que nous étudiions cette articulation.
Pour une fois, je souhaite apporter une nuance aux propos de Patrick Hetzel : je ne parlerai pas de bagage minimum, mais plutôt de ce qu'aucun élève n'est censé ignorer à la fin d'une scolarité obligatoire, ce qui n'est pas tout à fait la même chose.