La deuxième raison est que, si les députés intervenaient et faisaient des propositions, cela créerait des difficultés car ils seraient susceptibles de répondre à des demandes catégorielles – je cite les termes du compte rendu.
Aucun de ces deux arguments n'est recevable. Si les cinq piliers du socle – ou plutôt sept, puisqu'ils ont été complétés par un décret pris en 2006 par M. de Robien – doivent être modifiés, ce que l'on peut comprendre, alors il faut modifier l'article de la loi et en expliquer les raisons au Parlement.
Par ailleurs, on peut comprendre qu'actuellement, le socle ne soit pas satisfaisant, tant dans sa définition que dans son articulation avec les programmes et les cycles. Mais se passer d'un débat au Parlement n'est sain ni pour notre démocratie, ni pour notre système éducatif.