Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 15 mars 2013 à 15h00
Refondation de l'école de la république — Article 9, amendement 1546

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale :

Je comprends parfaitement votre demande. J'ai d'ailleurs hésité, hier, à vous donner les éléments d'information dont nous disposons au ministère de l'éducation nationale.

La sensibilisation à la langue des signes s'est développée et est pratiquée dans un certain nombre d'écoles, mais nous n'avons aucune évaluation précise du nombre d'enfants, y compris des enfants directement concernés, car il aurait fallu avoir à la fois un diagnostic et une comptabilité, qui n'a pas été faite. Notre volonté en tout cas, est que cela se développe.

Ensuite, le débat est toujours le même – nous venons de l'avoir à propos du socle –, y compris avec ma propre majorité : devons-nous nous recentrer ou devons-nous tenir compte, dans la loi, des préoccupations des uns et des autres, que nous pourrions d'ailleurs introduire dans chaque article ?

L'initiation et la sensibilisation des enfants sont profitables, de même que la pratique – je l'ai constaté dans plusieurs endroits, en particulier à Poitiers, par exemple, où un travail exceptionnel est accompli. Nous sommes évidemment favorables à ce que de telles pratiques se développent, mais elles ne me semblent pas relever de la loi pour l'instant.

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