Je considère que l'initiative traduite par cet article est tout à fait essentielle. Selon les rapports que nous avons pu examiner, la France est en retard aussi bien en termes de formation des enfants et adolescents à l'utilisation des outils numériques qu'en termes d'investissements dans nos établissements, ce qui est encore plus grave : notre niveau d'investissement nous place entre la septième et la neuvième place en Europe. Il était indispensable d'inscrire l'école de la République dans son temps. Nous rencontrons déjà des problèmes pour répondre aux difficultés scolaires ; si, en plus, notre école est anachronique, les jeunes de notre pays n'en seront que davantage handicapés. Même si des observations peuvent être faites sur certains choix, la création d'un service public numérique, l'affectation des moyens nécessaires, l'ouverture du numérique à la fois aux élèves et à la communauté éducative, sont indispensables.
(L'amendement n° 815 , repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)