Je vais retirer cet amendement que j'ai cosigné avec Mme Pochon et M. Pouzol, puisque l'amendement de Mme Pompili, que nous venons d'adopter, permet de répondre à notre objectif : assurer une cohérence avec l'amendement à l'article 1er sur l'école inclusive.
Puisque nous débattons de l'adaptation des ressources pédagogiques pour les élèves en situation de handicap, je veux aborder, pour la dernière fois, la question particulière de la LSF à l'école. Le service public numérique et ses outils seront en effet particulièrement adaptés à la promotion de cette langue et au développement des classes bilingues.
Sans douter de votre intérêt pour cette question, monsieur le ministre, je vous redis notre disponibilité ainsi que la nécessité de travailler sur ce sujet particulier, comme l'attendent l'ensemble des familles concernées.
Voyez plutôt les chiffres : il n'existe que huit classes bilingues en primaire sur l'ensemble du territoire français. La dernière a ouvert dans ma ville de Massy, après un véritable parcours du combattant. Il a d'abord fallu que les collectivités locales, le conseil général et la commune, prouvent la pertinence d'une telle classe pour que deux ans plus tard, l'éducation nationale l'intègre dans le droit commun.
Afin de ne plus revivre une telle situation, nous avons besoin d'une impulsion ministérielle. Pourrez-vous nous confirmer ce développement de la LSF à l'école ? Je suis par ailleurs certain que ma collègue, Mme Dubois, partage ma préoccupation.
(L'amendement n° 661 est retiré.)