Pour compléter les propos de M. Molac, je rappelle que la reconnaissance constitutionnelle des langues régionales a été opérée par la récente révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 et qu'elle concerne toutes les communes de notre territoire.
C'est une avancée très importante, mais certaines familles qui souhaitent s'engager dans cette voie ne trouvent pas satisfaction dans leur commune de résidence. Cet amendement propose donc de clarifier les choses.
Nous voudrions aussi que, dans le cadre du service public de l'enseignement, les langues régionales de France soient traitées de la même façon que les langues étrangères, ce qui est apparu dans le rapport annexé puisque nous avons modifié plusieurs alinéas sur le sujet. C'est pourquoi nous proposons cette modification à l'article L. 212-8.