Vous soulevez là une question clé, à laquelle je n'ai pas de réponse pour l'instant. Nous avons infligé des dégâts suffisamment importants pour dissuader les concentrations de terroristes : dès lors, les risques majeurs sont, je le répète, asymétriques – on a d'ailleurs démantelé des IED et le lycée de Bamako a été fermé pour prévenir des attentats. Lorsque j'ai accompagné le Président de la République sur place, les parents d'élèves nous ont demandé de le rouvrir, mais on ne pourra le faire que lorsqu'on aura davantage sécurisé la situation. Il nous faudra être très vigilants et aller au bout de notre intervention dans l'Adrar des Ifoghas avec les forces africaines et ceux qui peuvent nous aider à obtenir du renseignement.