Intervention de Pouria Amirshahi

Réunion du 13 mars 2013 à 16h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPouria Amirshahi :

Madame la ministre, vous avez parlé de la place des femmes dans le règlement des conflits. En raison de la responsabilité qui est la nôtre, nous pourrions, en discutant avec nos amis Maliens, faire en sorte que la place des femmes dans le règlement de la crise – règlement politique, règlement de la paix, de la concorde nationale – soit posée de manière centrale, non seulement en termes de réparation, mais aussi en termes de responsabilité politique. Il serait bon que la France se manifeste et se fasse entendre à ce propos.

Tout comme Élisabeth Guigou, vous avez évoqué la place des femmes dans le cadre des révolutions du printemps arabe. Je pense qu'il faut éviter d'adopter une position qui serait récupérée, de l'autre côté de la Méditerranée, par tous ceux qui, dès qu'ils entendent un responsable politique français mettre le doigt sur le sujet, ont tendance à nous accuser de faire de l'instrumentalisation. Cela ne signifie pas qu'il faut se taire, mais qu'il faut faire plus, et notamment, soutenir les mouvements des femmes arabes.

Je vous ai informée, ainsi que la présidente de la commission des affaires étrangères, sur un mouvement qui s'appelle « le soulèvement des femmes dans le monde arabe ». Il faudrait que ces femmes, qui sont des militantes actives de la société civile et dont le mot d'ordre est « nous ne voulons pas être les oubliées du printemps arabe », soient accompagnées et reconnues. Nous pourrions contribuer à rendre ce mouvement plus visible, ce qui serait une excellente chose.

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