Monsieur le député, vous avez souhaité m'interpeller sur le centre de développement chorégraphique d'Uzès. Le ministère de la culture et de la communication a accompagné ce projet et son installation dans le pavillon Mistral du centre hospitalier Mas Careiron.
Ce très beau projet de réhabilitation prévoyait de créer, dans le pavillon Mistral désaffecté, un studio de danse de 140 mètres carrés, des espaces de travail, des chambres destinées à l'hébergement des artistes chorégraphiques en résidence, ainsi qu'un centre de documentation, l'ensemble étant mis à disposition du centre chorégraphique d'Uzès.
Cette collaboration devait permettre au CDC d'Uzès de mener à bien sa mission de développement de la culture chorégraphique auprès de tous les publics, en particulier ceux du champ hospitalier, conformément à l'engagement du ministère de la culture et de la communication en matière d'accessibilité des oeuvres et de la pratique artistique pour les publics a priori éloignés des ressources culturelles – voire des publics empêchés d'y accéder, comme c'est le cas en l'occurrence.
Dans le cadre du contrat de plan État-région, le ministère de la culture et de la communication a pris l'engagement de contribuer à l'investissement prévu à hauteur de 500 000 euros, sur un total estimé à 2,4 millions d'euros. La région Languedoc-Roussillon devait participer au projet à la même hauteur que le ministère ; le département du Gard devait, quant à lui, contribuer à hauteur de 200 000 euros ; le Fonds européen de développement régional, enfin, devait compléter ce plan de financement, avec 150 000 euros.
Malheureusement, le centre hospitalier a fait savoir qu'il ne souhaitait pas persister dans son rôle de porteur du projet, pour des raisons liées aux tensions financières qu'il connaît actuellement, notamment en matière d'investissements. Il a néanmoins fait connaître son souhait de demeurer associé à ce projet. C'est la raison pour laquelle il propose de mettre gratuitement des locaux à disposition.
De ce fait, et faute de pouvoir identifier à ce jour un autre porteur du projet d'installation du CDC au sein de l'hôpital, sa faisabilité n'a pas pu être confirmée en 2013. Compte tenu néanmoins de la qualité du travail réalisé par l'association sur l'ensemble du territoire, la direction régionale des affaires culturelles de Languedoc-Roussillon, en lien avec le centre chorégraphique et les partenaires publics du projet, recherche actuellement d'autres lieux d'implantation possibles, afin que cette structure puisse développer, avec les autres structures du réseau des centres de développement chorégraphique, ses missions chorégraphiques à destination de tous les publics de la région.