Depuis plusieurs mois, on constate un afflux sans précédent de ressortissants venus des pays d'Europe de l'Est, qui viennent se faire soigner gratuitement en France. En effet, une épidémie de tuberculose extra-résistante fait rage dans cette zone du continent. Alors que l'on constatait environ un cas de tuberculose par an entre 1992 et 2006 sur le territoire national, on en compte actuellement 54.
Outre le risque sanitaire important pour notre population, les problèmes de traitement liés à la différence de langue ou le manque de discipline de certains patients – un article du Figaro a révélé que certains, refusant d'être confinés, préféraient rejoindre les couloirs du métro – ces malades, couverts par l'aide médicale d'État, sont soignés gratuitement sur notre territoire.
Tchétchènes, Russes et Géorgiens viennent ainsi suivre des traitements lourds et coûteux : confinement en chambre à pression négative durant plusieurs mois, pose de drains pulmonaires, ablation des poumons. L'occupation d'une chambre d'hôpital coûte 1 050 euros par jour, sans compter les médicaments, les radiographies et les scanners.
Le problème serait tel qu'une cellule de crise interministérielle regroupant des agents de votre ministère, des affaires étrangères et de l'intérieur plancherait sur les façons de contrer cette nouvelle forme d'immigration.
Le Gouvernement ayant supprimé en août le forfait annuel de 30 euros par bénéficiaire de l'AME instauré par la précédente majorité, je souhaiterais savoir quelles sont les conséquences sanitaires et financières réelles pour notre pays de cette mesure. Je souhaiterais aussi vous demander comment le Gouvernement compte s'y prendre pour circonscrire cette épidémie ainsi que l'afflux de malades.