Monsieur le député, vous avez trouvé les mots justes pour rappeler ce qui s'est passé, il y a un an, à Toulouse et à Montauban. Trois soldats ont été tués parce qu'ils étaient soldats. Un père et trois enfants ont été tués parce qu'ils étaient juifs. Vous avez eu raison d'indiquer que c'est bien l'antisémitisme, la haine du juif, mais aussi la haine de la France, de la République et de ses valeurs qui étaient au coeur de cette entreprise criminelle. Le Président de la République l'a redit dimanche à Toulouse – et vous y étiez, monsieur le député –, c'est la France qui était attaquée. Le Président de la République a rappelé que la meilleure réponse avait été donnée par les Français eux-mêmes au moment de la campagne électorale…