Monsieur le ministre de l'intérieur, l'attaque du RER D, samedi dernier à Grigny, témoigne du climat d'impunité qui règne désormais dans notre pays. Comment tolérer que des bandes de voyous sèment la terreur dans les transports franciliens ? Au-delà de Marseille qui reste le théâtre d'assassinats toutes les semaines, c'est malheureusement la France tout entière qui enregistre la recrudescence de la délinquance.
Cette affaire est grave mais l'information est lente à sortir. Monsieur le ministre, vous qui êtes habitué aux effets de manche et aux réponses toujours très volontaristes, vous avez été bien silencieux sur cette affaire qui est sortie au détour d'une dépêche, en fin de journée, dimanche soir.
Oui, il faut beaucoup de modestie en la matière. Député de Chanteloup-les-Vignes, je sais combien la lutte contre l'insécurité dans les quartiers est difficile à mettre en oeuvre. En réalité, c'est la conséquence des propos du garde des sceaux qui provoquent de tels phénomènes de société. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.)
Cet échec, mes chers collègues, est celui du Gouvernement qui prône l'impunité et cherche des excuses aux délinquants aux dépens des victimes.