Ce n'est pas la faute de l'ancienne majorité si nous sommes le vingt-septième pays sur trente-quatre en matière d'équité scolaire.
Soyez honnêtes : c'est la faute de l'ensemble de celles et ceux qui ont assumé des responsabilités au cours des trente dernières années.
Ce constat aurait au moins pu être partagé ; c'était, me semble-t-il, la bonne entrée en matière pour témoigner de votre envie sincère de refonder l'école et d'entamer avec nous tous un travail sérieux et en confiance.
Une loi pour l'école avait besoin d'un véritable socle, un socle qui aurait été d'abord celui de l'unité nationale ; c'est la première et la plus fondamentale des conditions d'une réussite durable.