Monsieur le Premier président, le rapport de la Cour des comptes indique que la France se situe en deuxième position en Europe au regard de l'importance de ses prélèvements obligatoires, alors qu'elle lambine, occupant l'avant-dernière place parmi les Vingt-Sept, pour ce qui concerne la fiscalité écologique.
Quel serait votre avis sur la substitution d'une part progressive de la fiscalité sur le travail par une fiscalité écologique ? Autrement dit, que penseriez-vous du passage d'une fiscalité sur l'énergie humaine à une fiscalité sur l'énergie fossile ? Je serai attentif à votre réponse.