Nous, nous considérons la victime comme une personne et comme un sujet de droit à même de prendre en main volontairement sa situation. Et ce sont les associations d'aide aux victimes qui prennent des initiatives, en particulier en matière de justice restauratrice.
À vous entendre, en substance, monsieur le député Goujon, nous jouerions un jeu dangereux en mettant la victime en face du criminel. Mais il ne s'agit pas de cela : jamais, dans la justice restauratrice, la victime ne se retrouve en face du criminel. Il s'agit d'une expérience menée de façon rigoureuse par des associations de victimes dans plusieurs pays, et chez nous dans un établissement à Poissy.