Madame la ministre, vous parlez d'un pacte territoire-santé. Pourquoi pas ? Mais encore faut-il que cela conduise à des solutions concrètes et que cela se résume pas à un habillage de procédures et de bonnes intentions. Vous m'indiquez que le directeur général de l'ARS examine la demande de classement du canton de Séderon en zone fragile – un classement qui paraît aller de soi au regard de la nature géographique et démographique de ce canton. Vous ne m'apportez pas de réponse définitive aujourd'hui, mais j'espère au moins que ce classement sera possible : à mes yeux, c'est absolument indispensable.
Pour ce qui est de la suppression du financement des astreintes en nuit profonde, vous avez répondu sur un point, en insistant sur la faible activité durant les périodes concernées dans des cantons dont la population est souvent inférieure à cinq habitants au kilomètre carré. J'entends votre réponse technique, mais vous n'avez pas répondu sur les conditions de financement de la présence médicale sur ces territoires.
Il y avait des secteurs, notamment ceux que j'évoque, où ces astreintes constituaient à la fois une réponse en termes de présence – peu sollicitée, certes, mais qui a le mérite d'exister –…