Je vous remercie, madame la rapporteure, de ce travail de qualité qui fait le pont entre les deux législatures. Nous avions au départ du mal à mesurer l'objet de la proposition de loi de Victorin Lurel. Après l'avoir entendu hier et vous aujourd'hui, nous mesurons mieux les enjeux. Votre rapport est particulièrement édifiant au sujet des pratiques de certains industriels de l'agroalimentaire dont nous ignorions tout et qui constituent de véritables discriminations. Je pense en particulier aux dates limites de consommation : c'est sidérant. La modification du titre que vous proposez est symbolique d'un enjeu qui dépasse la seule question de la teneur en sucres.