Effectivement. Je vous remercie pour votre attention, monsieur Favennec. (Sourires.)
Je veux réaffirmer la détermination du Gouvernement à se montrer implacable envers celles et ceux qui veulent tromper, envers celles et ceux qui veulent frauder.
Examinons plus avant cette affaire qui a révélé un circuit de transit de la viande extrêmement complexe, dépassant les frontières de notre pays pour s'étendre partout en Europe.
Force est de constater que l'éventail des sanctions est très disparate d'un pays à l'autre. Certes, en ce domaine, c'est la loi nationale qui s'impose, mais nous devons travailler avec nos partenaires à une harmonisation des sanctions et à un renforcement de celles-ci si nous voulons tirer les leçons de cette affaire. C'est d'ailleurs ce qu'a proposé le commissaire Tonio Borg. En matière de fraude alimentaire, les pays européens dans leur ensemble doivent mieux se protéger.
Enfin, je suis convaincu que, pour rétablir la confiance des consommateurs dans leur alimentation, il faut que la composition des aliments préparés soit soumise à davantage de transparence, à davantage d'information et à davantage de vérité. Ce combat pour la transparence, pour l'information et pour la vérité doit être mené au plan européen. C'est dans cette direction que nous allons, Stéphane Le Foll, Benoît Hamon et moi-même.
Actuellement, la mention de l'origine des viandes n'est obligatoire que pour la viande fraîche ; elle ne l'est pas pour les plats préparés. Nous estimons que la situation doit changer.