Sur ce sujet sensible, qui touche à l'humain, vous proposez un changement inédit, puisque le principe fondateur de la protection de l'être humain devient une exception. La recherche est indispensable, mais elle doit être encadrée.
En particulier, les couples dont sont issus les embryons doivent donner – ou non –leur consentement écrit à leur utilisation à des fins de recherche. Pour cela, ils doivent être « dûment informés des possibilités d'accueil des embryons par un autre couple ou d'arrêt de leur conservation ». Cette information est-elle correctement délivrée ? Quelles garanties et quelle aide la collectivité apporte-t-elle à ces couples dans leur prise de décision ?