Permettez-moi tout d'abord de saluer le remarquable travail de nos collègues. Je ne peux que regretter que le Parlement français ne soit pas plus associé à l'élaboration de la prochaine PCP, alors que les parlementaires européens me semblent avoir trop abondé dans le sens de la Commission européenne. Si nos rapporteurs avaient pu émettre eux-mêmes un avis devant les institutions européennes, nous aurions pu davantage contrôler la Commission, dont les positions menacent à mes yeux l'avenir de la pêche française, et en particulier celui de la pêche artisanale. Je ne peux ainsi m'empêcher de ressentir un léger pincement au coeur face à cet abandon de souveraineté.