Je souscris pleinement aux propos clairs et fermes de M. Denaja. Vous semblez découvrir aujourd'hui, chers collègues de la majorité, une situation qui prévaut depuis des décennies. Combien de cas concernant des agents des préfectures se sont réellement posés ? Pouvez-vous en citer quelques-uns ?
S'il y a tant de fonctionnaires parmi les élus, c'est aussi, monsieur Devedjian, parce que le statut de la fonction publique permet aux fonctionnaires, en contrepartie de leurs obligations de neutralité, de réserve, de secret professionnel, d'avoir des opinions politiques et de garder une certaine indépendance d'esprit. Après l'exercice d'un mandat électif, le retour est de droit dans la fonction publique, alors que certains employeurs privés ne voient pas nécessairement d'un bon oeil les engagements politiques passés de leurs salariés.