Cet argument est compréhensible d'un point de vue politique, mais dangereux sur le plan juridique : vous vous défiez de l'action des maires dans leurs fonctions d'agents de l'État – non seulement responsables de l'organisation des élections, mais encore officiers d'état civil et officiers de police judiciaire – et remettez ainsi en cause un principe fondamental de l'organisation de la République.