De toute évidence, le mandat du président de la SNCF va être renouvelé pour cinq ans (Sourires). Le groupe écologiste s'en félicite, satisfait qu'il est de la continuité ainsi assurée d'une capacité manifeste à fédérer et à réformer en profondeur cette belle entreprise pour lui donner des perspectives que nous ne pensions plus possible. Il est bon de souligner le rôle de la SNCF comme acteur majeur de la mobilité et non plus seulement comme transporteur ferroviaire des voyageurs. Comment abordez-vous l'ensemble de ces enjeux ? Quelles initiatives avez-vous prises et prendrez-vous pour sortir du seul cadre ferroviaire, la mobilité demandant une vision globale en adéquation avec l'aménagement du territoire et les acteurs locaux ?
Une approche différenciée s'impose pour la logistique des marchandises, qui ne peut être abordée de la même façon que le transport des voyageurs. Comment comptez-vous faire progresser le fret ferroviaire ?
Comment la SNCF peut-elle accompagner les initiatives et les opérateurs locaux – la régie départementale des transports des Bouches-du-Rhône par exemple ? Quelle symbiose est possible ?
Plusieurs études laissent entendre que la productivité de la SNCF devrait être améliorée ; comment comptez-vous procéder ?
Sept cent kilomètres de lignes à grande vitesse sont lancés. Il y avait longtemps que l'on n'avait pas projeté autant d'infrastructures mais l'on se demande parfois pourquoi on les construit. Quel est le rôle de la SNCF à ce sujet ? Pour conclure, quelle est l'opinion de l'actuel et futur président de la SNCF à propos de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin ?