Lors du premier comité national stratégique sur la filière ferroviaire française qui s'est tenu à Valenciennes, le ministre du redressement productif a souhaité que l'État soutienne la filière ferroviaire, à charge pour elle de procéder aux innovations nécessaires, à savoir un nouveau TGV à l'horizon 2018, de manière que la France garde une longueur d'avance dans le contexte hyperconcurrentiel que vous avez évoqué. Ce soutien passera par la relance de la commande publique et par différentes initiatives, l'ensemble représentant de 5 à 6 milliards d'euros pour la décennie à venir. Pourriez-vous nous donner quelques éléments sur l'implication de la SNCF dans cette stratégie ?
Je souhaite par ailleurs appeler votre attention sur la nécessité absolue de rénover les lignes, dont certaines sont tellement vétustes que les trains y circulent plus lentement qu'il y a dix ans. J'aimerais aussi vous dire les difficultés qu'éprouvent les élus à s'adresser à des interlocuteurs stables, et réitérer le souhait d'informations renforcées, à la fois pour les élus et pour les usagers.