Intervention de Laurent Furst

Réunion du 19 mars 2013 à 17h00
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

En ma qualité d'utilisateur des TER en Alsace, je tiens à témoigner d'une évolution remarquable, qu'il s'agisse du nouveau matériel ou de l'affabilité du personnel. Cela étant, la SNCF est tout sauf une entreprise normale puisque 60 % au moins de son chiffre d'affaires tient à des subventions publiques d'une sorte ou d'une autre et que son chiffre d'affaires dépend des arbitrages publics sur le tarif d'utilisation des voies et sur le montant des subventions. En bref, le résultat de la SNCF, indépendamment d'efforts de gestion dignes d'éloges, n'est pas significatif en soi. Sur le fond, vous versez de l'argent à l'État après en avoir reçu beaucoup des régions ; n'aurait-il pas été plus judicieux et plus juste de limiter la participation financière des régions plutôt que de verser un dividende à l'État ? Par ailleurs, si autant d'argent public est versé à la SNCF, c'est aussi que l'entreprise, comparée à ses homologues japonaise et allemande, souffre de sous-productivité. N'est-elle pas artificiellement financée par l'argent public ? Les efforts de productivité sont-ils suffisants ?

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