Les groupements ou les fonds d'investissement tels qu'Unilabs, Labco, Duke Street ou Capio sont avant tout attirés par la rentabilité financière de ces laboratoires, dont l'activité prend une place de plus en plus importante dans l'établissement du diagnostic et dont la clientèle – j'emploie ce terme à dessein – est solvabilisée par l'assurance maladie. Pour ce faire, ils contournent sans trop de difficultés la législation actuelle et les règles d'acquisition du capital des laboratoires, grâce à une multiplicité de statuts juridiques permettant des participations croisées.