Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, chers collègues, à l'issue de cette discussion générale, permettez-moi d'établir trois constats.
Premier constat : la majorité ne s'accorde sur rien.
Entre les écologistes qui souhaitent la proportionnelle, les radicaux qui souhaitent l'élection au suffrage universel des conseillers communautaires, l'extrême gauche qui la refuse en bloc et la grande majorité du ventre mou des socialistes qui se montre très sceptique à l'égard du principe du binôme, on peut dire que la majorité de gauche refuse cette réforme. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.) Ce refus s'exprime à travers les profonds désaccords qui l'animent sur les principaux points de ce projet de loi, ce qui augure mal de l'application qui sera faite de cette réforme sur le terrain.