Intervention de Julien Aubert

Séance en hémicycle du 26 mars 2013 à 21h30
Élection des conseillers départementaux des conseillers municipaux et des délégués communautaires et modification du calendrier électoral — Article 3, amendement 371

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Cet amendement, qui me semble important, mériterait qu'on s'y arrête une minute.

Dans une commune de 30 000 habitants comme – au hasard – la ville de Carpentras –, l'existence de deux cantons, qui se superposent à deux circonscriptions législatives est assez traumatisante pour les électeurs. Ils ont des difficultés à comprendre pourquoi ils ont un député et un conseiller général différents en fonction du quartier dans lequel ils habitent. Au moment des élections cantonales, comme il y a six ou sept candidats dans chaque canton, près de quatorze candidats se retrouvent à tracter sur le petit marché d'une petite ville de 30 000 habitants.

Quel est l'intérêt de découper une commune aussi petite en plusieurs cantons ? Un tel découpage est pertinent pour des grandes villes comme Marseille ou Avignon, dans lesquelles un canton ne peut pas à lui seul inclure l'ensemble de la population, mais il crée de l'incompréhension à l'égard du fait politique dans les communes néorurales ou périurbaines, sans pour autant apporter un quelconque bénéfice. C'est la raison pour laquelle j'estime que cet amendement est intelligent.

(L'amendement n° 371 rectifié n'est pas adopté.)

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