Intervention de Élisabeth Guigou

Réunion du 23 janvier 2013 à 17h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou, présidente :

Je vous remercie, monsieur le ministre des affaires étrangères, de vous être montré à nouveau disponible pour notre Commission après l'audition de la semaine dernière. Celle d'aujourd'hui sera exclusivement consacrée à la crise malienne et à l'intervention de nos forces armées.

Je vous confirme à ce propos, chers collègues, que nous entendrons le ministre de la défense, M. Jean-Yves Le Drian, mercredi prochain à 16 heures 15, après les questions d'actualité.

Comme vous ne pouvez nous consacrer qu'un peu plus d'une heure, monsieur le ministre, nous sommes convenus que vous ne prononcerez pas de propos introductif mais que vous répondrez directement aux questions qui vous seront posées.

Je commencerai, avant de laisser la parole aux représentants des groupes.

Où en sont la préparation et le financement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), sachant qu'il est souhaitable qu'elle prenne très rapidement le relais de nos troupes ?

Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) nous a alertés quant aux exactions dont les populations touareg, notamment, seraient victimes ou menacées. De quelles informations disposez-vous à ce sujet ? Quelles démarches effectuons-nous auprès des forces armées et du gouvernement maliens pour écarter ce danger ?

Quelles sont les positions exactes de ces trois partenaires clés que sont les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne ? Ce dernier pays a exprimé hier son total soutien à la France mais, au début du conflit, les déclarations de son ministre des affaires étrangères, M. Guido Westerwelle, ont été un peu décevantes. Comment analysez-vous donc le soutien allemand ? Jusqu'où va-t-il ? Comment se concrétise-t-il ?

Qu'en est-il également de la position de la Tunisie, de son Président M. Moncef Marzouki et de son ministre des affaires étrangères ? Des recadrages ont certes eu lieu, mais des éclaircissements demeurent nécessaires.

Enfin, qu'en sera-t-il du processus politique après l'intervention ? Où en sont les négociations ? Y aura-t-il bientôt une feuille de route claire ?

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