Ma première question concerne la couverture maladie dans les entreprises de moins de 10 salariés. En outre-mer, il y a beaucoup de petites, voire de très petites entreprises, sans délégué syndical ni comité d'entreprise. Plutôt que d'attendre 2016, ne pourrait-on pas laisser l'initiative aux salariés, par exemple quand la moitié d'entre eux demandent à négocier sur cette couverture maladie ? Attendre 2016 reviendrait à opérer une discrimination par rapport aux salariés qui ont un délégué syndical ou un comité d'entreprise.
Ma seconde question concerne l'instauration d'une durée minimale de 24 heures hebdomadaires. C'est une avancée. Mais pourquoi a-t-on exclu les étudiants ? On sait que de nombreuses étudiantes, notamment, ont besoin de travailler. Le fait qu'elles puissent travailler 24 heures leur garantirait des droits, y compris dans leur parcours professionnel.