Il est peut-être contestable, à certains égards, de donner aux régions, qui peuvent parfois avoir une attitude clientéliste, la gestion des fonds européens. Mais en tout cas, il y a une contradiction majeure à dire, d'un côté, que l'on veut élire les députés au niveau national, et, de l'autre, que l'on veut régionaliser les fonds européens.
Je suis gestionnaire d'un programme européen extrêmement intéressant, Leader, qui est tout à fait adapté au monde rural, et que certains d'entre vous connaissent sans doute. Eh bien, sur ce programme, je m'efforce de travailler avec des députés européens qui, quand on les convie – c'est le cas notamment d'Alain Cadec –, viennent travailler avec nous et nous informent de ce qui se prépare. C'est extrêmement intéressant et positif, et nous aurions tort de nous priver de tout cela. Il faut aller au fond des choses.
Il y aurait encore tellement de choses à dire, madame la présidente, mais je suis très respectueux du règlement, donc je ne dirai pas tout.
Je voudrais tout de même noter que, dans le Grand Ouest, nous avons aujourd'hui neuf députés européens.