Pour ma part, je vois au seuil actuel une vertu : il favorise l'expression des formations politiques qui comptent le moins de contingents d'élus. Je suis très attaché à ce que ces partis que certains qualifient de petits – je ne l'ai pas dit à la tribune tout à l'heure –, plus modestes en termes de représentativité, puissent être sûrs de pouvoir déposer, dans chaque région, des listes en obtenant un remboursement de leurs frais électoraux dès lors qu'ils atteignent 3 % des voix.