Je veux bien ajouter un mot, madame la présidente, puisque je ne retarderai pas ainsi le déroulement de notre séance. Ce sont nos collègues de l'opposition qui utilisent tous les artifices permis par le règlement pour prolonger ce débat.
Mais cela me donne l'occasion de répondre à M. Le Fur. Mon cher collègue, il y a un décalage complet entre l'économie que vous proposez, le motif que vous donnez et votre motivation réelle. En réalité, vous voulez empêcher un certain nombre de formations politiques de participer au débat. Telle n'est pas notre position : c'est la raison pour laquelle nous ne sommes pas favorables à votre proposition.
Par ailleurs, j'entends dire que nous porterions depuis quelques semaines ou depuis quelques mois – depuis moins de dix mois –, la responsabilité de l'état des finances publiques de ce pays. Je me permets de vous rappeler les propos de M. Fillon lorsqu'il a pris possession de son poste de collaborateur à Matignon : lors d'un déplacement en Corse, il se déclarait à la tête d'un État en faillite. Cette situation n'est pas nouvelle.