Le rapport de la Cour des comptes, qui formule plusieurs recommandations importantes, est en effet particulièrement bienvenu. Il souligne notamment le rôle de régulateur que l'État doit jouer pour promouvoir l'intégrité et l'éthique dans un sport aujourd'hui fragilisé.
À cet égard, il me semble important de ne pas scinder sport professionnel et sport pour tous. N'oublions pas qu'il y a un effet de miroir très important entre les deux. Nous savons par exemple que lorsque des compétitions dans un sport donné sont particulièrement réussies, on observe immédiatement une augmentation des licences et de la pratique de ce sport.
En ce qui concerne les paris illicites en ligne, la France envisage-t-elle de rejoindre une agence européenne de régulation ? Plus généralement, quelles actions envisagez-vous pour débarrasser notre sport de ce fléau ?
Sur la question du « fair-play financier » et l'idée de création d'une direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) à l'échelle européenne, quelle est votre position ?
S'agissant de la protection et de l'éducation de la jeunesse, on ne peut que regretter que le projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école n'évoque pas la question du sport scolaire et universitaire. Par ailleurs, comment envisagez-vous de combler notre important retard en matière de développement du sport universitaire ?
Comme le souligne le rapport de la Cour des comptes, l'État doit participer au rayonnement international du sport par l'organisation d'événements sportifs. À cet égard, je souhaite souligner le très bon bilan de la précédente majorité, sous l'impulsion du Président de la République. Rappelons que ces événements sont créateurs d'emploi. Une mission a été confiée à M. Bernard Lapasset sur ce sujet mais est-ce bien au CNOSF, plutôt qu'à l'État, de mettre en oeuvre une stratégie de conquête de grands événements sportifs ?