Votre ministère établit la liste des disciplines qui relèvent du sport de haut niveau. C'est une prérogative qu'il convient de conserver et je suis en désaccord avec la proposition de la Cour des comptes de réduire le champ des disciplines de haut niveau et de réserver les listes de sportifs de haut niveau aux membres des équipes de France ayant effectivement participé à une compétition de référence dans l'année. Une telle règle aurait ainsi conduit à exclure M. Thierry Gueorgiou, pourtant champion du monde de course d'orientation. En revanche, on peut tout à fait envisager de mieux encadrer le versement des aides individuelles en faveur des sportifs de haut niveau.
En outre, quelles actions peuvent être mises en oeuvre afin d'accompagner les sportifs après la fin de leur carrière ? Les interventions menées en faveur des judokas, à Orléans, constituent un exemple intéressant.
Par ailleurs, vous représentez l'Europe à l'Agence mondiale antidopage. Le Sénat conduit actuellement un important travail d'évaluation de l'efficacité de la lutte contre le dopage et notre collègue, Mme Marie-George Buffet, lors de son audition par la commission d'enquête, a relaté les pressions qu'elle avait eu à subir dans ses fonctions antérieures de ministre des sports. Comme dans tous les secteurs marqués par d'importants enjeux financiers, les efforts de transparence sont indispensables. Comment y contribuer ?