Thierry Solère vient de montrer clairement les hésitations, les palinodies de la majorité.
Voici quelques mois en effet, le parti socialiste au Sénat, qui n'était pas alors majoritaire, avait voté en faveur de cette proposition de loi. Quelques mois plus tard donc, et sans qu'on en comprenne les raisons de fond, il y a un changement de pied – comme si au fond vous craigniez qu'une évolution du mode de scrutin soit pour vous la menace d'une sanction. On a le sentiment, au fil des débats – on l'a vu en début de semaine sur des scrutins locaux, aujourd'hui sur le scrutin européen – que vous n'êtes pas guidés par des motifs d'intérêt général mais par le seul intérêt partisan du parti socialiste.