Intervention de Marc Le Fur

Séance en hémicycle du 28 mars 2013 à 15h00
Circonscription unique pour l'élection des représentants français au parlement européen — Article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Je vous remercie, monsieur le ministre, pour votre réponse, en particulier à propos des fonds européens. Je suis d'ailleurs demandeur d'autres informations sur l'avenir d'un certain nombre de fonds européens. Sans doute, vous ne pourrez pas donner de réponse définitive à cette question avant quelques mois. Vous pourriez cependant nous indiquer au moins si le Gouvernement a l'intention de défendre ces fonds européens. Il se trouve que je suis, pour ma part, gestionnaire de fonds relevant du programme Leader, dont je connais l'efficacité. Je sais par ailleurs que le Gouvernement a agi pour faire en sorte que ce programme soit maintenu. Pouvez-vous nous donner des indications plus précises à ce sujet ? Elles seraient bienvenues.

Le véritable problème est celui du divorce entre l'Union européenne et l'opinion, en particulier l'opinion française, au moment même où le Parlement européen accède à des responsabilités autrement plus importantes que par le passé. De plus en plus d'actes européens sont adoptés par la procédure dite de codécision. Le Conseil de l'Union européenne et la Commission européenne ne décident plus seuls : le Parlement prend sa part de responsabilité, dans des domaines essentiels.

Il est régulièrement question de la PAC. Il est vrai qu'il s'agit d'un sujet majeur : j'espère que le Gouvernement saura défendre les intérêts des éleveurs français. C'est ce qu'il affirme : il faut encore qu'il le démontre !

Il est un autre sujet dont nous parlons peu, mais dont chacun mesure l'importance : celui des accords de libre échange qui doivent être signés entre l'Union européenne et le Canada, voire les États-Unis. L'importation d'un certain nombre de produits menacera considérablement notre agriculture et notre industrie agroalimentaire. Certes, les Canadiens sont nos amis ; il n'empêche que leurs intérêts ne se confondent pas avec les nôtres ! Ils défendent leurs intérêts, et veulent faire en sorte qu'un certain nombre de leurs produits – céréales, lait, viande – puissent pénétrer massivement le marché européen. Quelle sera l'attitude de la France sur cette question ?

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