Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission des affaires sociales, madame la rapporteure, mes chers collègues, la loi du 7 juillet 2011 a confié à l'OPECST la tâche de suivre a posteriori l'application des lois bioéthiques.
L'Office parlementaire s'est plusieurs fois prononcé pour l'autorisation encadrée des recherches sur les cellules souches embryonnaires, notamment par la voix de ses rapporteurs Alain Claeys et Jean-Sébastien Vialatte.
Ces recherches n'ont cessé de se développer, en raison des connaissances fondamentales qu'elles étaient susceptibles d'apporter sur la compréhension des premières divisions cellulaires et, plus globalement, des mécanismes de différenciation. Ces technologies suscitent également l'espoir de nouvelles avancées thérapeutiques. Les protestations au passage d'un régime d'interdiction des recherches avec dérogation à un régime d'autorisation encadrée ont des bases scientifiques à mon sens erronées.
Une cellule souche, amas de quelques cellules, ne forme pas encore un embryon ; en science, on parle d'ailleurs d'un zygote ou d'un prézygote. Il n'y a aucune objection éthique à travailler sur la compréhension des premiers instants de la vie.