Intervention de Jean-Marc Germain

Réunion du 26 mars 2013 à 21h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur :

La question n'arrive pas sur la table au détour de cet amendement.

Monsieur Cherpion, le nombre d'administrateurs représentant les salariés ne s'impute pas à l'effectif des administrateurs représentant l'entreprise : ces nouveaux sièges d'administrateurs créés par l'accord viennent s'ajouter à ceux qui existent déjà.

Monsieur Chassaigne, le Parlement doit jouer pleinement son rôle : je n'ai jamais prétendu qu'il ne fallait pas amender le projet de loi. J'appartiens à une majorité soutenant un Président de la République qui fait du dialogue social et de la négociation un moyen du redressement du pays. Fidèle à cette ligne, j'emprunte un chemin de crête afin d'éviter qu'à l'issue de nos travaux les signataires de l'accord du 11 janvier puissent penser qu'ils ont été trahis. Nous aurions échoué si les partenaires sociaux refusaient demain de revenir à la table des négociations.

Chers collègues, nous traversons une crise, et nous n'avons pas un temps infini devant nous. Les plus grands patrons de notre industrie estiment que la question est essentielle, et que notre avenir dans la mondialisation dépend aussi des rapports entre salariés et patrons : nous ne pouvons pas réagir par une politique des petits pas.

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