Douze pays européens ont déjà adopté des dispositifs assurant une représentation des salariés dans les organes de gestion des entreprises.
En 2009, lors des travaux de la mission d'information de la commission des lois sur les rémunérations des dirigeants, l'évocation de la présence des salariés dans les organes de gouvernance des entreprises provoquait des cris d'orfraie. Quatre ans plus tard, le discours est totalement différent : tous les patrons que nous avons entendus se disent prêts à accueillir des salariés au sein des conseils d'administration. Cette évolution s'inscrit dans celle plus globale de la gouvernance des entreprises.