Un travail parlementaire très sérieux a été accompli.
Quand on écoute les uns et les autres au sein de notre assemblée – ce qui, après tout, est l'essentiel –, on constate qu'une large majorité serait prête à voter ce texte et qu'elle attend d'ailleurs depuis des années que le principe d'autorisation remplace celui d'interdiction avec dérogation. Une large majorité, disais-je, serait prête à le faire, non pas pour des raisons politiques, mais parce que c'est un problème qui concerne beaucoup de patients qui attendent le développement de thérapeutiques nouvelles à partir des thérapies cellulaires, c'est-à-dire de ces recherches qui, pour l'instant, se trouvent contraintes.
Ce sujet est donc grave. Or à cette gravité s'opposent des initiatives que je n'ai pas bien comprises, qui consistent à nous empêcher de débattre. Qu'y a-t-il de plus terrible, finalement, pour un Parlement, que d'être empêché de débattre ? Vous avez déposé un grand nombre d'amendements et utilisé d'autres artifices de procédure, dans le texte qui précédait comme dans celui-ci.