Je suis consterné que vous considériez que, puisque l'on ne peut pas voter, on ne peut pas débattre. Nous pensions pour notre part qu'il était important de débattre sur ce sujet.
Certes, quand on débat d'un sujet touchant à l'éthique, il est un peu difficile de le faire en quelques heures. Ainsi, l'élaboration des lois de bioéthique nous a pris plusieurs semaines.
Personne ne conteste que le sujet abordé est important. Personne ne conteste non plus que le texte qui nous est soumis aujourd'hui propose un changement important. Pourquoi prétendre que l'opposition obstrue le débat, alors que nous demandons justement de débattre ?
Il y a d'autres possibilités que celle que vous proposez. Je dirai même que, sur ce sujet, le doute est utile et fertile. Nous pourrions éventuellement réfléchir ensemble. Le Conseil national d'éthique pourrait être saisi et donner son avis.