« En ce qui concerne spécifiquement l'AMP, l'élargissement éventuel de ses indications repose également sur la question de la levée de l'anonymat des donneurs de gamètes, qui ressurgit régulièrement, et qui, dans le cas des femmes célibataires et des couples de femmes, répondrait au souci que l'enfant puisse avoir une référence au donneur au titre de père biologique. Une autre question est celle du remboursement ou non par l'assurance maladie : est-ce que des indications sociétales de l'AMP, si elles étaient autorisées devraient être prises en charge par la collectivité ou est-ce qu'on devrait considérer, comme c'est le cas actuellement en Grande-Bretagne, qu'il ne s'agit pas d'un problème majeur de santé publique ? Cette question se pose particulièrement en cette période de crise économique, où la question essentielle est de pouvoir consacrer les dépenses de santé à la préservation de la santé de tous. Mais si des indications sociétales de l'AMP étaient autorisées sans être prises en charge par la collectivité, une discrimination par l'argent serait alors instituée. »