Il faut bien réfléchir à ce problème.
Isabelle Le Callennec a raison de le rappeler, les coûts peuvent être très élevés. Un aller-retour quotidien de cinquante kilomètres entraîne une dépense de 350 euros de carburant par mois, ce qu'un smicard ne peut se permettre. Dans ces conditions, les salariés ne peuvent pas être mobiles !
Il est également difficile de fixer une distance, car cela pourrait modifier les conditions de vie de ceux qui vivent très près de leur lieu de travail dès lors qu'un accord collectif ferait état d'une heure de trajet.