Comme le soulignent nos collègues bretons, nous devons tenir compte des spécificités régionales. Située sur un axe international Nord-Sud, ma région – la Lorraine – subit la traversée de 20 000 poids lourds par jour. Contrairement à la cession des tronçons d'autoroute gratuits, envisagée par l'État, l'écotaxe représenterait pour nous un intérêt, à condition que ses recettes servent aux investissements dans les territoires.
François Sauvadet l'a souligné : les véhicules d'entretien devraient être exonérés. On ne saurait solliciter davantage les collectivités qui voient leurs dotations chuter de manière considérable. Afin de satisfaire chacun, l'écotaxe doit être appliquée avec souplesse.