Intervention de François Brottes

Réunion du 27 mars 2013 à 16h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Brottes, président :

Le Président de la République envisageant de le nommer à la tête du Centre national d'études spatiales (CNES), nous sommes appelés, à l'issue de l'audition de M. Jean-Yves Le Gall, à nous prononcer sur cette nomination, conformément à l'article 13 de la Constitution.

Le secteur spatial, ce sont bien sûr les lanceurs et les satellites, mais aussi toute une partie de la recherche et un pan important de l'industrie. La France y occupe une position éminente depuis le général de Gaulle, puisque la création du CNES remonte à 1961 et qu'une telle agence était quasiment unique au monde. Au niveau européen, elle a accompli un gros travail de sensibilisation, suivi d'effets puisque plusieurs programmes ont été engagés – Galileo et Ariane 6, par exemple.

Notre pays est le deuxième investisseur mondial dans ce secteur, derrière les États-Unis : ceux-ci y consacrent 49 euros par habitant, la France 30,70 euros – et l'Allemagne 17 euros. Avec un budget de 2,1 milliards et 2 400 salariés, le CNES est une entité importante. Objet de fierté nationale, il suscite l'intérêt sur tous les bancs de nos assemblées. Les inquiétudes que suscite l'évolution climatique, les préoccupations stratégiques, les considérations de sécurité, mais aussi le développement de systèmes de télécommunications ignorant toutes frontières : tout cela contribue en effet à placer cette agence au coeur des enjeux du futur.

Monsieur Jean-Yves Le Gall, nous vous souhaitons la bienvenue. Pourriez-vous, après vous être présenté, nous exposer comment vous concevez les missions du CNES et les perspectives qui peuvent lui être ouvertes ?

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