Je ne peux que me réjouir d'entendre, pour une fois, parler de manière aussi positive de la Guyane. Je ne suis pas membre de cette Commission mais j'ai tenu à venir vous dire combien les Guyanais se sont inquiétés de l'avenir que l'Union européenne pouvait réserver à l'aventure spatiale. Même si le spatial ne représente plus que 15 % du PIB guyanais parce que nous avons réussi à développer d'autres filières, il demeure un pilier important sur lequel nous comptons pour faire vivre ce département français en Amérique du Sud. S'il faut pérenniser l'activité du CSG, cela ne peut passer que par une dynamique d'innovation au niveau du CNES.
Connaissant le parcours de M. Le Gall, je sais l'expérience qu'il a accumulée au fil des années passées au sein d'Arianespace et j'ai pu apprécier ses qualités de visionnaire. Je ne doute pas un instant qu'il soit la personne adéquate pour occuper de manière utile, pragmatique et intelligente le poste de président du CNES. J'espère que la Commission portera un regard bienveillant sur sa candidature pour le plus grand bénéfice de la Guyane, de la France et de l'Union européenne. Face à une concurrence de plus en plus sévère, toutes trois sauront s'appuyer sur la grande expérience qu'elles ont acquise pour conserver leur avance. Nous tenons, avec M. Le Gall, un candidat sérieux qui saura entraîner le CNES vers un avenir prometteur.