Monsieur le Premier ministre, vous connaissez certainement les salariés d'ArcelorMittal.
Monsieur le Premier ministre, les salariés de la sidérurgie sont inquiets et accablés. Vos atermoiements et renoncements de l'année dernière n'ont fait qu'augmenter leur inquiétude.
Comme personne ne comprend – ni eux, ni nous – que vous n'ayez pas essayé de constituer un grand groupe franco-européen de la sidérurgie, je suis allé à Florange, la semaine dernière, rencontrer les salariés et l'intersyndicale. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Ceux-ci oscillent entre incompréhension, accablement et fierté de leur outil de travail. Comme, depuis vos funestes décisions, ils n'ont rencontré ni membre du Gouvernement, ni élu socialiste…