Intervention de Pierre Moscovici

Séance en hémicycle du 2 avril 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Site sidérurgique de florange

Pierre Moscovici, ministre de l'économie et des finances :

Monsieur le président Borloo, vous conviendrez que ce n'est pas en deux minutes, ici, dans cet exercice, qu'on peut répondre à de telles questions. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI.)

Je voudrais simplement procéder à quelques rappels, en commençant par la difficulté de la situation à Florange, quand nous sommes arrivés aux responsabilités. (Mêmes mouvements.) C'est un dossier que nous avons dû empoigner, un dossier dont nous nous sommes saisis et auquel nous avons apporté des réponses. Ces réponses, ce sont celles que vous avez été incapables d'apporter.

Il y a d'abord eu, conduite par le Premier ministre lui-même, une discussion qui abouti à un plan, ce qui a permis d'éviter tout plan social, ce qui a permis d'éviter tout licenciement, ce qui a permis de sauver d'autres sites, comme ceux de Dunkerque et de Fos. Ce plan est aussi en faveur des aciers d'avenir. C'est le projet ULCOS, que vous avez évoqué, monsieur le président Borloo.

Bien sûr, tout cela est suivi par le Gouvernement et sur le terrain, à travers des discussions qui se poursuivent. La feuille de route d'ArcelorMittal sera remise, le Gouvernement veille au respect des engagements et nous attendons de voir de quelle façon seront traduits ces engagements de recherche sur la filière d'aciers d'avenir : c'est pour dans quelques semaines.

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