Intervention de Catherine Lemorton

Séance en hémicycle du 2 avril 2013 à 15h00
Sécurisation de l'emploi — Présentation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, présidente de la commission des affaires sociales :

Nous avons toutes et tous une grande responsabilité : il n'est pas possible de saluer le comportement des partenaires sociaux qui ont signé l'accord et, dans le même mouvement, de menacer l'équilibre qu'ils ont obtenu au risque qu'ils ne se retrouvent plus dans la loi votée ; il n'est pas possible de défendre ardemment le rôle éminent que doit jouer le dialogue social et de se montrer déloyal à l'égard de ses acteurs.

Jean-Marc Germain, notre excellent rapporteur, a parlé de « ligne de crête ». Je fais mienne cette formule. Elle exprime parfaitement la difficulté à laquelle nous sommes tous collectivement confrontés. Le travail de Jean-Marc Germain a été exceptionnel. On ne pourra pas dire que l'on n'a pas pris le temps : il a vraiment bien auditionné tous les acteurs concernés par le dialogue social et le monde du travail, et je ne peux que m'en féliciter en tant que présidente de la commission des affaires sociales. Celle-ci est parvenue à rester sur cette ligne de crête, monsieur le rapporteur, et rien dans les amendements qu'elle a apportés au projet de loi ne devrait conduire les signataires de l'accord en l'état à s'estimer trahis ou désavoués.

Je voudrais utiliser les quelques instants qu'il me reste pour répondre, par avance, à la remise en cause, qui ne manquera pas de venir, des conditions dans laquelle la commission a travaillé.

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